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LAST EXIT
12 septembre 2015

Chroniques Smartiennes

Plus sûrement que doucement, Valls & Macron, la face maculée d'aise, parviennent à enterrer les 35 heures bien profond, en s'empressant de brader ici et là le travail des prolétaires afin de satisfaire l'ogre patronat, toujours aussi gourmand en forces vives et pouacre envers les employés. Saluons d'ailleurs cet habile tour de passe-passe fomenté par les dirigeants de Mercedes-Benz, consistant à nous faire croire que 75 % des salariés ont voté pour les 39 heures, payées 37, les deux heures restantes étant gracieusement offertes à la gloire de sa Majesté, le Capital. En effet, les pressureurs de temps libre s'engagent "en échange" à conserver les emplois pendants 5 ans. Notez bien ce terme "en échange". Parce qu'il ne suffit plus maintenant de travailler pour être payé, encore faut-il troquer ses forces vives contre une éphémère sécurité de l'emploi, aussi périssable que la parole d'un patron.

Avez-vous remarqué qu'avec le temps et le travail de gestation antisocialiste exercé par les gouvernements successifs Gauche-Droite confondus, que ce qui paraissait extrêmement choquant hier, s'écoule aujourd'hui tranquillement dans les pensées, suivi des faits, comme un petit ru poursuivant son bonhomme de chemin dans l'exploitation salariale, en augmentant le temps de travail tout en réduisant le nombre d'heures rémunérées ?

Il s'avère chez Smart que 75 % des cadres, inféodés par le fumeux syndicat (CFE-CGC), ont voté pour l'arnaque, dans le sens où ces derniers effectuaient sans doute déjà les 39 heures bien avant qu'on ne les consulte sur leur avis. En revanche, seulement 39 % des ouvriers, ceux qui sont sur les chaînes de production et effectuant de loin le travail le plus pénible, se sont résignés à l'escroquerie.

Marc Langenbrinck

Marc Langenbrinck - Président de Mercedes-Benz en France

« La direction se félicite de ces résultats »

...et mon cul ? A-t'on envie d'ajouter grossièrement, parce qu'il y a des limites à tout entubage de masse, et que ce genre de victoire friponne implique un minimum de retenue, mais ce serait accorder là une humanité à des individus qui en sont totalement dépourvus.

N'oublions jamais que pour le travailleur laborieux,

une journée de travail ne vaut la peine

que pour éprouver la joie immense de la voir se terminer.

 

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