Roms, la Valls des expulsions continue !

Dans les ministres de l'Intérieur, il n'y en a pas un qui vaille la peine, droite et gauche confondues. Le crétin actuel n'a d'ailleurs rien à envier à ses prédécesseurs. Il aurait pu sans problème se mouler au gouvernement du nabot, d'autant qu'il utilise les mêmes arguties pour justifier l'expulsion des Roms. Entendons bien que le droitard de gauche, ne trouve en rien insupportables les conditions misérables dans lesquelles les Roms survivent. Ce qui lui est, en revanche, véritablement insupportable, c'est qu'ILS respirent. Il vaut bien mieux pour les Roms de dormir à même le trottoir plutôt que dans une caravane, fut-t'elle complètement délabrée. Quelle étrange forme de compassion que de tenter de nous faire avaler qu'il est bien plus humain pour des êtres humains de dormir à la belle étoile, plutôt qu'avec un toit sur la tête, même de fortune. Il choisirait quoi le Valls entre le marteau, et puis l'enclume ? On aimerait savoir. Les Roms n'ont pas eu le choix, ils se sont logés avec ce qu'ils avaient sous la main. Quiconque se retrouve sous une pluie battante, sans moyen de s'abriter, se saisira du moindre bout de plastique pour se le mettre sur la tête. C'est ce qu'ont fait les Roms, mais pour eux, c'était encore de trop. D'ailleurs pour eux, tout est toujours de trop, c'est le problème. Un bout de tôle pour se protéger du vent, une couverture rongée par les mites pour se protéger du froid, un morceau de pain contre le ventre vide, tout cela est bien de trop. Valls nous dit donc que cette situation n'est soi-disant pas supportable, pour ses pauvres petits yeux de ministre choqué par une telle misère, et qu'il vaut bien mieux POUR EUX, leur enlever le bout de tôle, la couverture, et le morceau de pain, afin de leur laisser... le bitume. La logique dans tout ce foin ? Il n'y a qu'un type comme Valls pour la trouver, et oser nous faire croire, du haut de sa médiocrité, que c'est la solution la plus confortable. Enfin, le mieux pour lui, serait tout de même que les Roms n'existent pas, en tous les cas pas « chez nous ». Étant donné que tous les États de la planète se disent à peu près la même chose, on devine aisément la suite.